1903 - Rare French Book - FIRST EDITION EO - Émile NELLIGAN (DANTIN, Louis)
Author : NELLIGAN, Émile (DANTIN, Louis)
Title : Émile Nelligan et son oeuvre.
Language : Text in French
Publisher : (Montréal) 1903
Size : 8 "X 6 "
Pages : xxxiv et 164 pages
Binding : Very good half leather binding (hinges fine) under a removable protective mylar cover.
Content : Very good content (bright, tight and clean)
Illustrations : Illustrated with a frontis portrait
Estimate : (USD 2,000- USD 3,000)
The book : Very Rare first edition of Emile Nelligan's Poems.
The author : Émile Nelligan (December 24, 1879 – November 18, 1941) was a francophone poet from Quebec, Canada. Nelligan was born in Montreal on December 24, 1879 at 602, rue de La Gauchetière. He was the first son of David Nelligan, who arrived in Quebec from Dublin, Ireland at the age of 12. His mother was Émilie Amanda Hudon, from Rimouski, Quebec. He had two sisters, Eva and Gertrude. A follower of Symbolism, his poetry was profoundly influenced by Octave Crémazie, Louis Fréchette, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Georges Rodenbach, Maurice Rollinat and Edgar Allan Poe. A precocious talent like Arthur Rimbaud, his first poems were published in Montreal when he was 16 years old. In 1899, Nelligan suffered a major psychotic breakdown from which he never recovered. He never had a chance to finish his first poetry work which was to be entitled Le Récital des Anges according to his last notes. At the time, rumor and speculation was that he went insane because of the vast cultural and language differences between his mother and father. In 1903, his collected poems were published to great acclaim in Canada. He may not have been aware that he was counted among French Canada's greatest poets. On his passing in 1941, Émile Nelligan was interred in the Cimetière Notre-Dame-des-Neiges in Montreal, Quebec. Following his death, the public became increasingly interested in Nelligan. His incomplete work spawned a kind of romantic legend. He was first translated to English in 1960 by P.F. Widdows. In 1983, Fred Cogswell translated all his poems in The Complete Poems of Émile Nelligan. Émile Nelligan is considered one of the greatest poets of French Canada. Several schools and libraries in Quebec are named after him and Hotel Nelligan is a four-star hotel in Old Montreal at the corner of Rue St. Paul and Rue St. Sulpice.
Auteur : NELLIGAN, Émile (DANTIN, Louis)
Titre : Émile Nelligan et son oeuvre.
Langue : Texte en français
Éditions : (Montréal) 1903
Dimensions : 20 cmX 15 cm
Pagination : xxxiv et 164 pages
Reliure : Excellente reliure demi cuir (mors solides) sous une couverture protectrice amovible de mylar.
Contenu : Excellent état du contenu
Illustrations : Illustré par un portrait en frontispice
Le livre : Très Rare édition originale des poèmes de Nelligan.
L'auteur : Émile Nelligan (24 décembre 1879 à Montréal - 18 novembre 1941 à Montréal) est un poète canadien (québécois). Disciple du symbolisme, il a été profondément influencé par Octave Crémazie, Louis Fréchette, Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Arthur Rimbaud, Georges Rodenbach, Maurice Rollinat et Edgar Allan Poe. Parmi les thèmes récurrents de ses poèmes, on note l'enfance, la folie, la musique, l'amour et la mort. Nelligan naît le 24 décembre 1879 à Montréal au 602, rue de La Gauchetière. Il est le premier fils de David Nelligan, un anglophone irlandais arrivé au Québec vers l'âge de douze ans, et d'Émilie Amanda Hudon, Québécoise francophone de Rimouski. Il a deux jeunes sœurs, Béatrice et Gertrude. Il passe une enfance aisée, entre la maison de Montréal et la résidence d'été des Nelligan à Cacouna au Québec. Il s'absente souvent de l'école et sa mère s'occupe alors de son éducation. Il vit pratiquement toute sa vie à Montréal avec sa famille. En septembre 1893, Nelligan commence son cours classique au Collège de Montréal, mais il échoue ses éléments latins qu'il reprend l'année suivante. Il échoue aussi en syntaxe. Après une autre année où son père, inspecteur des postes, l'emmène avec lui pour le reprendre en main, Nelligan reprend ses études classiques au printemps 1896, cette fois au Collège Sainte-Marie de Montréal. Cependant, doué d’un talent précoce comme Arthur Rimbaud, il envoie dès cette époque ses poèmes au journal Le Samedi de Montréal, lequel publie son premier poème le 13 juin 1896, qu'il signe sous le pseudonyme d'Émile Kovar. Il s'agit de Rêve fantasque. Nelligan n'a alors que 16 ans. En 1896, il se lie d'amitié avec le poète Arthur de Bussières qui vient d'être admis à l'École littéraire de Montréal récemment fondée et décide de consacrer le reste de sa vie à la poésie. En février 1897, parrainé par Joseph Mélançon, Nelligan devient à son tour membre de l'École littéraire de Montréal et abandonne définitivement ses études. Il assiste assidument aux réunions de l'École et y lit ses poèmes, mais il démissionne le 27 mars avec son parrain. Il continue de publier de façon épisodique, mais sa poésie est en butte au conservatisme littéraire de l'époque. Au printemps de 1898, Nelligan père, qui n'apprécie guère le mode de vie bohème d'Émile, décide de lui apprendre de force le travail en l'envoyant faire un voyage en Angleterre. Cependant, le retour précipité de son fils l'oblige à lui trouver un emploi local. En septembre, Émile sera comptable chez un marchand de charbon pendant 15 jours, puis, sur les instances de sa mère, auprès du juge Gonzalve Desaulniers, membre de l'École littéraire de Montréal, Nelligan est réadmis dans ce cénacle littéraire le 9 décembre 1898. Le 26 mai 1899, au cours d'une séance publique de l'école, Nelligan fait la lecture de trois poèmes dont son réputé La Romance du vin qui reste gravé dans la mémoire collective, car il est le dernier à être prononcé en public par le poète qui, dans la même année, est diagnostiqué comme souffrant de graves psychoses dont il ne se remettra jamais. Il n'a jamais eu la possibilité d’achever son premier ouvrage de poésie qui devait, selon ses dernières notes, s’intituler Le Récital des anges. À la demande de ses parents, Nelligan est interné le 9 août 1899 à la Retraite Saint-Benoît, un asile tenu par les frères de la Charité dans l'est de l'île de Montréal. En 1925, il est transféré à l'asile de Saint-Jean-de-Dieu où il vit jusqu'à son décès, le 18 novembre 1941. En 1903, un recueil de 107 de ses poèmes, choisis et ordonnés par Louis Dantin est publié chez Beauchemin. Cette publication le fait connaître au Québec, en Belgique et en France. Après sa mort en 1941, le public s’intéresse de plus en plus à Nelligan. Son travail inachevé devient aussi l'objet d'un intérêt croissant des spécialistes. Il a d’abord été traduit en anglais en 1960 par P. F. Widdows. En 1983, Fred Cogswell traduit tous ses poèmes dans l’ouvrage The Complete Poems of Émile Nelligan. Au début du xxie siècle, Émile Nelligan est encore considéré comme un des plus grands poètes du Québec. Les premiers vers de son poème Soir d'hiver y sont très connus : « Ah! comme la neige a neigé! Ma vitre est un jardin de givre »